-1- BIOGRAPHY
PAUL GERIMON, Bass

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BIOGRAPHY AND PRESS (french) :

CV

Paul Gérimon est né à Dinant en Belgique. Enfant, il est soprano soliste dans une chorale d'église. Il termine des humanités classiques et reçoit les prix supérieurs en Violon et en Chant à l'Académie de sa ville natale. Dès l'âge de seize ans, il commence à chanter comme soliste à la Radio Télévision Belge dans des Spirituals ou dans le Magnificat de Bach, au Théâtre National de Belgique dans le Bourgeois Gentilhomme et à la Cathédrale de Bruxelles dans des chants médiévaux. Il commence aussi à enregistrer.

     Doté d'une profonde voix de basse, il est directement engagé en 1975 comme soliste boursier à l'Opéra-Studio du Théâtre Royal de la Monnaie où il fait ses classes. Son premier rôle sera Caronte dans L'Orfeo de Monteverdi. De 1983 à 1986, il se produit à l'Opéra Royal de Wallonie tout en commençant à chanter Outre-Atlantique puis ensuite à Paris dans le Groupe Vocal de France, à La Péniche Opéra et sur les scènes lyriques françaises les rôles d'Angelotti dans Tosca, du Zio Bonzo dans Madame Butterfly. Il chante également en première partie de «Kid Creole and the Coconuts» à Forest National avec le groupe rock «Allez Allez».

     Son répertoire s'étend de la musique baroque à la musique contemporaine en passant par le music-hall et les musiques de films. Il comprend, outre Caronte qu'il chantera partout dans le monde dans plusieurs productions et enregistrera avec René Jacobs, Plutone dans L'Euridice de Peri, Plutone (Il Ballo delle Ingrate), Seneca de Monteverdi, Osmin, Don Bartolo, Il Commendatore , Sarastro, Don Basilio, Sparafucile, Colline. Il chante dans Nabucco, Tannhaüser, La Damnation de Faust, La Khovantchina, Carmen, Le Cid, Madame Butterfly, La Vida Breve, Mahagonny, Ledi Makbet, Albert Herring, Show Boat, Jekyll & Hyde... Il interprète aussi au théâtre le rôle de Don Juan. Il travaille avec E.Ionesco, F.Arrabal, M.Butor, N.Rota, H.Pousseur, J.Harvey, Trisha Brown, Kr.Zanussi, Stein Winge, Mireille Larroche, R.Jacobs, W.Christie, Ch.Rousset, G.-F.Rivoli, Th.Guschlbauer, P.Daniel, K.Ono, A.Pappano. Il collabore avec Ars Musica, Ars Nova, l'Hélix Ensemble et se perfectionne au Studio-Versailles Opéra basé alors à l'Opéra Comique à Paris.

      Il  se produit  souvent   en concert :  Charpentier au Festival de Cuenca  ou Monteverdi avec Les Arts Florissants au Festival d'Aix, Schütz avec le Ricercar Consort, de nouveau Monteverdi avec le Concerto Vocale (la presse anglaise dira de lui: «Paul Gérimon montre par lui-même ce qu'est une véritable basse montéverdienne», Gramophone Classical), encore Monteverdi et Du Mont avec Les Talens Lyriques à Versailles, les Passions (Jésus)de Bach, le Requiem de Mozart, Les Sept Paroles du Christ de Haydn, Renard de Stravinsky avec le Philarmonique de Luxembourg. Il participe également à un grand nombre d'oeuvres contemporaines dont plusieurs créations mondiales: Maximilien Kolbe de Probst-Ionesco à Rimini devant dix-mille personnes, Le Rouge et le Noir de Cl.Prey au Festival d'Aix, Shoot Again à La Péniche Opéra, Missa Brevis de Ch.Christoffels, Sodoma de P.Chagas, La Petite Messe de Pâques de F.Cassol, Le Sablier du Phénix de Pousseur-Butor...

      Il est invité au Théâtre Royal de la Monnaie pour Missa e Combattimento en 1994, La Khovantchinaen 1996 et 1998, L'Orfeo (Caronte) en 1998 et 1999, Ledi Makbet en 1999, Tosca en 2000, au Festival d'Aix-en-Provence (1989-1992-1998), à l'Opéra du Rhin avec Les Talens Lyriques, à l'Arsenal de Metz, à la Philarmonie de Strasbourg, au Théâtre des Champs-Elysées, au Coliseu de Lisbonne, au Teatro Massimo de Palerme, au Theater Carré, à l'Opéra de Nuremberg, au Royal Opera House, à la Royal Shakespeare Company, à la Philarmonie de Berlin, à la Brooklyn Academy of Music, à Rome, Florence, Amsterdam, Cologne, Buenos-Aires, Montréal, Sâo Paulo, Paris, Londres, New-York...
     En 1995 il participe au concert d'ouverture du Tricentenaire de La Monnaie devant le roi Albert II et la reine Paola toujours dans Caronte (L'Orfeo) avec René Jacobs. En 2000 il chante Don Attilo dans The Phantom of the Opera au Stadsschouwburg d'Anvers (170 représentations) et Plutone dans  L'Euridice de Peri pour le 400ème anniversaire de la naissance de l'Opéra au Palazzo Pitti à Florence, retransmis live en mondiovision.

      En 2001-2002, il est en tournée avec le Nationale Reisopera et participe à la création française de Cirano de M.Tutino à l'Opéra de Metz. En 2003 il chante Thésée dans la création mondiale de Oedipe sur la route (Bartholomée-Bauchau) à La Monnaie aux côtés de José van Dam. Il y est à nouveau invité en 2005, toujours aux côtés de José van Dam, pour le rôle de Der Einarmige dans Die Frau ohne Schatten. En décembre de la même année, il chante au prestigieux Festival International à Rome «Grande Musica in Chiesa» sous l'égide du Saint-Siège.

      Tout en continuant activement sa carrière de soliste et commençant à se produire en récital (Monteverdi, Purcell et Pergolèse au Festival de l'Eté Mosan 2007, mélodies françaises, spirituals,...), Paul Gérimon est également professeur de chant reconnu par le Ministère de l'Enseignement Supérieur de la Communauté française de Belgique. En dehors de ses cours, il fait une Initiation à l'Opéra dans le cadre de la Yehudi Menuhin Foundation pour le projet Mus-e Belgium, il anime un Atelier Lyrique au sein du Théâtre Royal de La Monnaie et est coach vocal sur différentes productions. Depuis 2006, il coproduit des comédies musicales telles que West Side Story, Jekyll & Hyde et des créations de théâtre musical. En 2007, avec l'asbl Ars Lyrica, il ouvre une Ecole de Comédie Musicale à Bruxelles. Il a reçu plusieurs Awards et est également administrateur de l'Union des Artistes du Spectacle. En 2008-2009, on le voit entre autres dans Show Boat et South Pacific,en Don Basilio dans Il Barbiere di Siviglia et en Figaro dans Le Nozze di Figaro.


      Sa discographie et sa filmographie comportent: L'Orfeo (Caronte, aux côtés de L.Dale et d'A.Scholl) avec René Jacobs pour Harmonia Mundi et le film du même nom toujours avec le Concerto Vocale et l'Orfeo de Simon Keenlyside dans une mise en scène de Trisha Brown (2DVD Harmonia Mundi: «Meilleur Spectacle Lyrique de l'Année», «Choc du Monde de la Musique 2006», «Prix Caecilia 2006»), L'Euridice de Peri(Plutone, aux côtés d'I.Poulenard et d'O.Lallouette) avec Les Arts Baroques, Du Mont (aux côtés de S.Piau et de M.Padmore) avec Ch.Rousset pour Emi-Virgin, Wo Ma de Scelsi pour Sub Rosa, La Vida Breve, L'Etoile de Chabrier, Maximilien Kolbe de Probst-Ionesco (Orphée d'Or de l'Académie Internationale du Disque Lyrique), Missa Brevis de Chris Chistoffels, Amor Aeternus (aux côtés de Claron MacFadden et de Derek Lee Ragin) de Nicholas Lens pour BMG Classics...


PRESSE

LE SOIR : «Les qualités vocales étourdissantes de la basse Paul Gérimon.» juillet 1975,Bruxelles.
LA LIBRE BELGIQUE: «La chaude basse de Paul Gérimon exprime toute sa mesure en offrant à l'assistance un moment de profond bonheur.» juillet 1975, Bruxelles.
LA LIBRE BELGIQUE: «Paul Gérimon est le spadassin Sparafucile, solide basse expressive dont il faut souligner la présence scénique très naturelle.» février 1977, Bruxelles.
LE SOIR : «La saveur populaire et le raffinement lyrique: Paul Gérimon.» avril 1977, Bruxelles.
LYRICA : «L'Etoile de Chabrier au Théâtre Royal de la Monnaie : ... Paul Gérimon (Siroco) possède une basse superbe, au grave d'une sonorité impressionnante.» novembre 1977, Paris.
LA LIBRE BELGIQUE : «La Vida Breve de de Falla à la mode Arrabal. Le spectacle est étonnant à l'Opéra Royal de Wallonie,...et l'excellente basse Paul Gérimon (l'oncle Sarvaor).» octobre 1985, Bruxelles.
LA LIBRE BELGIQUE : «Triomphale entrée d'une oeuvre de Richard Wagner au répertoire de l'Opéra Royal de Wallonie avec Tannhauser,...et Paul Gérimon qui fut irréprochable dans le rôle du Trouvère Reinmar.» février 1986, Bruxelles.
PARIS MAGAZINE : «Paul Gérimon, basse aussi à l'aise dans Berio que dans Verdi ou Wagner.» décembre 1986, Paris.
OPUS 3 : «Paul Gérimon, basse profonde à vous donner le vertige.» mai 1989, Bruxelles.
VERS L'AVENIR : «Le Masetto de Paul Gérimon, baryton-basse aux vastes ressources et physique à la Belmondo, est rustique, impulsif, candide à souhait. Il prête également ses cordes vocales au Commandeur, ce qui n'est pas un mince exploit.» mai 1989, Bruxelles.
LE MONDE : «Un étincelant spectacle créé au Festival d'Aix,...Paul Gérimon s'ébroue avec bonheur dans les rôles fats et conventionnels des nobles et des infâmes curés» juillet 1989, Paris.
LE SOIR : «Création d'un opéra français au Festival d'Aix,...L'interprétation a été confiées à quelques épaules solides dont celles de Paul Gérimon.» juillet 1989, Paris.
L'AVANT-SCENE THEATRE : «Paul Gérimon, basse, impressionnant autant par ses qualités dramatiques que vocales.» décembre 1989, Paris.
LA LIBRE BELGIQUE : «Paul Gérimon, Don Juan stentor-tombeur, fait entendre sa belle voix aux quatre coins de l'espace, s'amuse de l'amplitude de sa basse.» avril 1990, Bruxelles.
LE SOIR : «Paul Gérimon montre qu'il a, outre une voix à se damner, de sérieuses dispositions pour la comédie.» avril 1990, Bruxelles.
DIAPASON-HARMONIE : «Belle prestation vocale de Paul Gérimon.» mai 1991, Paris.
L'AVANT-SCENE OPERA : «Paul Gérimon compose avec brio le personnage du chef de camp répugnant.» juin 1991, Paris.
OPERA INTERNATIONAL : «Autre qualité d'une partition qui raconte le martyre du Père Kolbe: la compréhension totale et absolue du texte d'Eugène Ionesco. Qu'il s'agisse du chef de camp, la basse Paul Gérimon,... tous sont au point et expriment l'indicible d'une musique qui tente d'exprimer les limites de la cruauté et de la résistance humaines.» juin 1991, Paris.
LE FIGARO : «Interprétation de haut de gamme pour Monteverdi au Festival d'Aix-en-Provence avec William Christie et les Arts Florissants,...et Paul Gérimon, basse profonde au contre-ré impressionnant.» juillet 1992, Paris.
LA MARSEILLAISE : «Au Festival d'Aix-en-Provence, deux soirées consacrées à Monteverdi,...la basse puissante de Paul Gérimon.» juillet 1992, Marseille.
LE SOIR : «Wo Ma de G.Scelsi, pour basse solo, a permis à Paul Gérimon de faire montre de sa force expressive et de sa puissance dramatique tout au long d'une interprétation où la maturité vocale s'est exprimée avec une présence impressionnante.» janvier 1993, Bruxelles.
PARIS-NORMANDIE : «L'Euridice de Peri à l'Opéra de Normandie... On est dans le ciel de la musique parce que Paul Gérimon installe Plutone dans la noirceur nuancée.» mai 1993, Paris.
LIBERTE DIMANCHE : «Paul Gérimon confère à Plutone une autorité admirablement servie par un très beau timbre.» mai 1993, Paris.
L'ALSACE : «A l'Opéra du Rhin: une mise en scène des madrigaux de Monteverdi avec Les Talens Lyriques et Christophe Rousset,...Paul Gérimon campe un Pluton de grande noblesse.» octobre 1994, Strasbourg.
HET VOLK : «Un Orfeo royal à l'occasion du tricentenaire de La Monnaie,... la basse intense de Paul Gérimon (Caronte).» janvier 1995, Antwerpen.
L'EST REPUBLICAIN : «Les sept dernières paroles du Christ en Croix de Haydn avec l'Orchestre Philarmonique de Strasbourg: ...la remarquable basse de Paul Gérimon.» avril 1995, Strasbourg.
VERS L'AVENIR : «Paul Gérimon, dans les arias de Monteverdi ou Caccini qu'il nous a offerts, a su à merveille restituer ce langage si spécial, avec une immense maîtrise vocale, une grande expressivité, une gestique très sobre et une voix de basse profonde assez spectaculaire, très rare et de toute beauté.» mai 1995, Bruxelles.
REPERTOIRE : «L'Orfeo de Monteverdi par René Jacobs: une version de premier choix... le Caronte de Paul Gérimon est remarquable.» septembre 1995, Paris.
DE MORGEN : «La Khovantchina à La Monnaie: la voix sonore de Paul Gérimon.» février 1996, Antwerpen.
AFTENPOSTEN : «Dans la scène de Caronte se situe le climax de l'opéra avec la puissante basse de Paul Gérimon.» novembre 1996, Oslo.
THE BULLETIN : «Charon, le gardien des portes de l'enfer: la solide basse belge Paul Gérimon.» mai 1998, Bruxelles
REPERTOIRE : «On ne pourra qu'admirer le Plutone massif et velouté de Paul Gérimon, impressionnant de plénitude vocale.» novembre 1998, Paris.
OPERA INTERNATIONAL : «Paul Gérimon possède une voix de basse d'une belle ampleur.» décembre 1998, Paris.
DE MORGEN : «Ledi Makbet de Chostakovitch à La Monnaie,...Paul Gérimon épanche un chant vraiment soigné.» février 1999, Antwerpen.
LUXEMBURGERWORT : «Renard de Stravinsky à La Philarmonie: Paul Gérimon affiche une présence vocale et scénique de premier ordre.» février 1999, Luxembourg.
GRAMOPHONE CLASSICAL : «La magistrale interprétation de Paul Gérimon qui montre par lui-même ce qu'est une véritable basse montéverdienne.» 1999-2000, Londres.
AMAZON SHOP : «Paul Gérimon est inquiétant à souhait dans le rôle du malveillant Charon.» 2004.
BMG CLASSICS : «Dans Amor Aeternus de Nicholas Lens, Aquarius (Paul Gérimon) a une voix, forte comme un vent sibérien, impressionnante comme un gong de Mongolie, vibrante comme une énorme cloche grave dans le temple de Borobudur.» mars 2005, Londres.
OPERA MAGAZINE : «L'Orfeo de Monteverdi (2DVD Harmonia Mundi, Trisha Brown – René Jacobs). On saluera la basse infernale de Paul Gérimon. Décidément ce spectacle est un moment – clé de l'histoire de la représentation lyrique moderne.» décembre 2006, Paris.
BBC MUSIC MAGAZINE : «Une formidable distribution vocale: spécialement l'agile et vif Orfeo (Simon Keenlyside), l'incisive et touchante Messagère (Graciela Oddone) et le Caronte sonore de Paul Gérimon.» janvier 2007, Londres.
VERS L'AVENIR : «Le 30ème Festival de l'Eté Mosan,...Paul Gérimon habitué des scènes d'opéra du monde entier a ouvert la séance avec des airs de Pergolèse, Caldara et Monteverdi. Sa voix, toujours aussi stupéfiante et pleine d'intensités et d'expressions, a fait merveille.» septembre 2007, Bruxelles.
PLAISIR D'OFFRIR : «Live From Broadway n'est qu'un voyage, pas une longue escale au pays de la comédie musicale. Nous y pointerons néanmoins quelques belles voix (Fabrice Pillet, Alyssa, Paul Gerimon et Fred Marquer), l'enthousiasme contagieux, acrobatique et speedé des danseurs et le plaisir de voir l'orchestre de David Miller jouer en direct.» mars 2008, Bruxelles.


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